Notice: Function _load_textdomain_just_in_time was called incorrectly. Translation loading for the broken-link-checker domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /srv/www/clients/topsail/blog/wp-includes/functions.php on line 6114 bateau Archives » topsail , le blog
En visitant notre site, vous acceptez notre politique de confidentialité sur les cookies, le suivi statistique, etc.
Pour vous aider à ne pas oublier l’indispensable ou même l’accessoire, je vous propose une liste que vous pourrez compléter en fonction de vos désirs particuliers.
Préférez les sacs souples pour vos bagages : plusieurs petits sacs plutôt qu’un gros, certes moins pratiques à transporter mais surtout moins encombrant à bord qu’une valise rigide et plus facilement rangeables.
A ne surtout pas oublier : les protections.
Contre le soleil :
En mer la luminosité est 2 fois plus importante qu’à terre du fait de la réflexion sur l’eau. Même si le soleil ne darde pas pleinement ses rayons, la lumière du jour est intense. Il est indispensable de prévoir
– des lunettes de soleil 100% UV d’indice 3 voire 4
– une crème solaire IP 30 minimum
– un couvre-tête : un bonnet a l’avantage de protéger aussi du froid si vous naviguez hors saison, un chapeau ou une casquette protège plus largement du soleil.
Contre la déshydratation :
En mer, l’air marin iodé et salé peu vous déshydrater plus rapidement qu’on pourrait le penser et sans qu’on s’en aperçoive. La soif, même inconsciente, peut aussi être un facteur de déclanchement de mal de mer.
Contre cela des petites bouteilles d’eau vous seront proposées, de manière à pouvoir vous abreuver en permanence sur le pont, sans avoir à descendre à l’intérieur à chaque nécessité de quelques gorgées.
Cependant, comme vous l’avez peut-être entendu, la pureté de l’eau en bouteille ne coule pas toujours … de source !
Je vous recommande donc de vous enquérir d’une gourde de 0.5l (maxi) ; filtrante si possible, de type Berkey ou Oko, par exemple.
Pour éviter les blessures :
Il est indispensable d’éviter de se déplacer pieds nus sur un bateau. Les éléments d’accastillage sont nombreux sur le pont. De même que les marches qui imposent des gestes peu habituels pour un novice, a fortiori du fait des mouvements du voilier en navigation.
Prévoyez des chaussures adaptées à la pratique de la voile : de préférence des chaussures bateau, sinon des baskets souples (à semelles claires pour éviter le marquage du pont).
Si vous disposez d’une paire de bottes, prenez-la aussi (si possible des bottes de voile). Eh oui les embruns peuvent vous rincer les pieds sur le pont.
Des gants ou mitaines de sport si vous comptez participer aux manœuvres, l’idéal étant des mitaines de voile.
A proscrire :
Les chaussures de ville, de sécurité, de montagne, inadaptées au bateau.
Les sandales et autres « Tongues » qui ne protègent en rien.
Contre le froid et l’humidité.
En mer vous serez toujours plus exposé au vent et la chaleur ressentie sera moindre. Pour une température identique, si vous seriez à l’aise en T-shirt à terre, vous supporterez aisément un habit en polaire en mer.
Prévoyez au moins 3 couches de vêtements : une sous-couche du genre T-shirt, préférentiellement un T-shirt de sport en tissu technique qui évacue l’humidité corporelle ; au moins un vêtement chaud tel que polaire (préférez les polaires aux pulls en laine qui sont inefficaces une fois humides) ; un coupe-vent, a minima déperlant, sinon imperméable tel que veste de quart ou ciré. Un ciré intégral avec pantalon ou salopette pourra être apprécié.
Des gants (ou mitaines) de sport.
A éviter :
Le K-way ou similaire, totalement inefficace.
Les gants en coton, laine (inopérants une fois mouillés) ou cuir (s’abime à l’eau de mer).
Contre le bruit
Au mouillage ou au port, on peut se trouver dans un environnement bruyant, le clapot contre la coque, qui est une bonne caisse de résonance, peut vous gêner pour dormir .
Prévoyez des bouchons d’oreilles.
Optionnellement :
A la belle saison (juin à septembre) si vous aimez vous étendre sur le pont inondé de soleil, ou si vous aimez nager en pleine mer, vous apprécierez d’avoir pensé à vos maillot et serviette de bain.
L’avitaillement est inclus et à bord (excepté les produits alcoolisés) mais si vous souhaitez emmener des mets ou boissons particuliers, ne vous en privez pas.
Un traitement contre le mal de mer si vous en avez un qui vous convienne particulièrement. Autrement le Mercalm est à bord et à discrétion du skipper.
Tout ce que vous souhaitez apporter… à condition qu’un container ne soit pas nécessaire au transport J.
Si vous oubliez, c’est mieux ! ça allègera votre bagage …
… à moins que cela ne fasse partie de vos indispensables en voyage :
Les draps et oreiller ; le service literie composé de drap, couette et oreiller houssés est inclus dans toutes nos offres.
De même que le linge de toilette (serviette + gant)
Dernier point
Penser à prendre votre ordonnance si vous suivez un traitement pharmaceutique en cours (en cas de renouvellement nécessaire ou de contrôle douanier).
Votre sac est maintenant complet et prêt à être bouclé. Il n’y a plus qu’à vérifier votre billet de train ou d’avion pour Lorient et venir profiter de votre croisière sur INTREPID !…
COMMENT VENIR AU PORT DE KERNEVEL à LARMOR-PLAGE pour embarquer à bord de INTREPID
Par le train : Paris Montparnasse – Lorient (3 heures)
Gare de Lorient + Taxi ou Bus T4 >> Kernevel
En avion : de Lyon (uniquement) >> Aéroport de Lorient Lann Bihoué
En voiture :
De Paris Autoroute A 11 >> Rennes >
De Rennes >> Lorient : RN 24 puis RN 165
Sortir de la Nationale 165 direction Lorient par la rocade
Suivre « Lorient Les Ports »
Au bout de la rocade, au grand rond-point, 1 ère sortie à droite ;
Continuer la rue François Toulec jusqu’au grand rond-point ;
Prendre la 3ème sortie (à gauche) sur la rocade ;
Prendre la 2ème sortie, direction « Toutes directions », au rond-point, prendre la 3ème sortie sur le boulevard Roger Le Port qui longe la rade ;
Continuer sur 1700m ; après le chantier naval Kernevel Nautic-USHIP, au rond-point, prendre la 3ème sortie, rue des Châteaux ; puis tout de suite à gauche en direction du port de plaisance ;
Garer-vous sur le parking, le plus près de la capitainerie possible ;
Face à celle-ci, vous trouverez la passerelle qui descend sur le ponton. (Je vous aurais communiqué le code) ;
Votre voilier INTREPID se trouvera au ponton brise-clapot, place N°11.
Si vous êtes perdus, n’hésitez pas à m’appeler au 06 89 33 74 36
Qui est mis sur écoute a tout intérêt à bien s’entendre avec le barreur.
A l’entrée du port, la bouée le prouve. Rien ne vaut l’immobilisme pour remonter du creux de la vague.
Moins t’as d’assiette, plus tu prends la tasse. (Archimède)
La mer efface la trace des bateaux pour leur permettre de disparaître à l’horizon.
Le marin a rarement de vague à l’âme. Celles qui l’entourent lui suffisent.
Egale pour les gros yachts et les petits voiliers, la marée réduit à coup sûr la fracture sociale.
La mer est comme la femme, une fois formée, elle fait chavirer les hommes.
Lavé ou non à grande eau, le pont permet toujours de traverser les pieds au sec.
En embarquant deux termites sur un bateau en bois, Noé fit preuve de courage.
Je me demande quelle serait la profondeur de l’océan sans les éponges. (S. Wright)
Tout flotteur vire aux dépens de celui qui tient l’écoute. (un skipper de cata)
Qui veut aller au fond des choses fera bien de relever la quille.
On peut très bien renvoyer un génois sans froisser l’orgueil italien.
C’est bien beau de mener quelqu’un en bateau, c’est encore mieux s’il sait border les voiles.
Qui aura le vent dans le dos le lundi de Pâques risque aussi d’y avoir un poisson.
Qui ne change pas de cap a toutes les chances d’atteindre sa destination, surtout par vent arrière.
Le pessimiste se plaint du vent, l’optimiste attend qu’il tourne et le réaliste borde les voiles.(William Arthur Ward)
Les vrais paradis sont les paradis qu’on a perdus. (Marcel Proust, avant le GPS !)
Le monde est un spectacle à regarder et non un problème à résoudre. (Jules de Gaultier)
Dieu a créé la mer et il l’a peinte en bleu pour qu’on soit bien dessus.
La mer est un immense désert où l’homme n’est jamais seul, car il sent frémir la vie à ses côtés. (Jules Verne)
La meilleure manière de quitter le port de vue est de fermer les yeux. (un plaisancier qui écoute trop la météo !)
Toute l’eau de la mer ne peut pas couler un bateau tant qu’elle ne rentre pas à l’intérieur.
Même salée, l’eau est mouillée. Ce n’est pas par hasard. (Almanach du marin breton)
Le vent, la vague, l’étoile … vous répondront : Il est l’heure de s’enivrer! (Charles Baudelaire)
Par temps de cochon, je reste au port. (F. Michon)
A force de se pencher sur la mer, les étoiles sont tombées dedans. (un poète inconnu)
Par vent debout, le bateau s’arrête, quand le vent se lève, le bateau repart.
Printemps ici, automne en Australie, serait-il impossible que tous les marins du monde soient heureux en même temps ?
Le Vendée Globe va si vite que les coureurs n’ont plus le temps de poster leurs cartes de voeux.
Celui qui ne voit rien d’étrange n’a jamais regardé un homard en face. (Villiers de l’Isle Adam)
Il faut avoir vraiment faim pour avoir un creux de sept mètres. (S. N. Haques)
Il ne faut pas confondre le mal de mer et le complexe d’Oedipe. (Sigmund F.)
A l’approche du réveillon, pensons à toutes ces bouteilles de champagne fracassées contre des bateaux.
Rien n’interdit d’appareiller pour l’Ile de Pâques le jour de Noël
Ce n’est pas en jetant du Prozac à la mer, qu’on sort d’une dépression. (Un navigateur solitaire)
Si vous voulez aller sur la mer sans risque, n’allez pas en bateau mais allez sur une ile !
Le poisson est le chameau de la mer, la preuve, il n’a jamais soif
En mer, rien n’empêche que le mardi soit jour du poisson
Qui remonte sans cesse du poisson dans son spi doit ouvrir une conserverie.
Ne point attendre la soif pour tirer l’eau du puit !
La mer réjouit notre âme, parce qu’elle est, comme elle, aspiration infinie et impuissante, élan sans cesse brisé de chutes, plainte éternelle et douce ! (Marcel Proust)
Les perles !
C’est parce que la terre est ronde que le premier janvier tombe le même jour sur toutes les mers du monde !
Aucune partie du trou qui ne peut excéder 160 mm dans aucune direction, est à plus de 210 mm du sommet. (règles de l’Europe !)
Ce n’est pas dire, qu’il faut faire, c’est faire qu’il faut faire. (réel proverbe maritime !)
Eau tarie, pas besoin de foc. (dicton absurde ! )
En mer, comment tu fais demi-tour ? (un citadin qui n’a jamais été sur l’eau)
On arrive au port, il faut mettre les airbags ! (un plaisancier occasionnel)
En voilier, il faut se méfier des courants de fond ! (le même plaisancier occasionnel)
Quand mon épouse m’a proposé de partir faire une croisière en famille, j’ai cru qu’elle plaisantait. Elle a ri, car elle me connaît. »Non ! pas une croisière en paquebot, mais en voilier ! » J’ai hésité, car je pense être sujet au mal de mer… Mon épouse m’a finalement convaincu, et nous voilà partis avec nos trois enfants de 4, 7 et 15 ans.
Je ne regrette qu’une chose : que ce soit terminé.
On a navigué sur un magnifique voilier, Intrepid, barré par un skipper très pro. Les enfants étaient ravis de voir des dauphins et des poissons « en vrai » ! Le bon air iodé du large, le soleil : tout ce qui est bon pour le corps et l’esprit ! Envolés le stress et les soucis de la vie courante.
Nous n’avons en rien »lutté contre les éléments », mais tutoyé la nature. Que les ciels changeants envahissant tout l’horizon, si bas et rectiligne, sont magnifiques ! Ca fait tant de bien à l’esprit ! C’est si apaisant ces mouvements du bateau sur les vagues, le vent iodé sur nos visages et … un peu d’humidité marine, mais qu’importe : le climat est bon. Nous en apprécions ces moments humides, un rien vivifiants et qui conservent toute la beauté des paysages marins.
Le plaisir de filer vent arrière, de surfer sur les vagues… La légèreté de ce grand bateau costaud m’a épaté. Ma femme et moi nous sommes même essayé aux manœuvres durant cette croisière en famille et appris quelques rudiments de la navigation. Que c’est beau, une cathédrale de voiles sous le vent !
Mais ce bateau, bien qu’impressionnant par sa puissance, est aussi formidablement confortable avec ses cabines doubles, ses salles d’eau agréables et son grand carré avec cuisine américaine.
Les cotes vues de la mer sont superbes quel que soit le temps et la lumière et offrent une dimension quasiment magique.
Et on n’a pas fait que tirer des bords : on a aussi mouillé l’ancre dans des petites criques, loin des plages, pour le plus grand bonheur des enfants… Et le nôtre !
Quant à mon mal de mer, hé bien… en suivant les conseils de Jean, le skipper, je l’ai si peu ressenti tant il a si vite laissé la place au plaisir.
Cette croisière en famille a donc été une superbe expérience de bien-être, à recommander à tous ceux qui veulent se défatiguer de la vie trépidante. C’est décidé, on y retourne l’année prochaine ! Nous sommes devenus Intrepid adict !
Un seul conseil : choisissez bien votre équipage. Nous, avec Jean, on est vraiment bien tombés. Il ne plaisante pas avec la sécurité, ce qui permet de profiter pleinement de cette croisière exaltante et apaisante, en toute sérénité !