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Larguer les voiles en amoureux ? Voilà une idée qui ne manque pas de sel…
10 bonnes raisons de passer sa lune de miel en mer
1- Etre heureux à 2 c’est d’abord « respirer bien » ensemble.
2- On se projette vers un bel horizon où les infinis se conjuguent, libérés des conditionnements terrestres.
3- Manoeuvrer, régler les voiles, participer à la vie à bord… On teste ensemble les coups de vent de la vie !
4- Les nuits sont magnifiques. Au delà des voiles, la lune semble … de miel brillant.Et si le miel n’est pas amer, la beauté de la lune est à la mer, certaines nuits.
5-
Aucune expérience n’est plus propice au romantisme tant on assiste à
des phénomènes magiques : ciels changeants et magnifiques. Rien n’est
plus beau qu’un lever de soleil en pleine mer, à part peut-être… un
coucher de soleil avec son rayon vert. Le plancton fluorescent dans
l’écume des vagues la nuit rend la mer quasi surnaturelle.
6- Rire ensemble, émerveillés des jeux des dauphins devant l’étrave…
7-
Vous ancrerez dans des petites criques d’îles de rêve à l’écart de
tout, accessible seulement par la mer et nagerez dans des eaux sans fond
ou transparentes et turquoises.
8- Ou bien vous pourrez plonger
et nager au large quand l’envie vous viendra, et puis éventuellement se
réchauffer … mutuellement
9- Les sens attisés par le vent du
large, offrez-vous des nuits d’amour dans l’infini avec juste le
clapotis des flots qui susurre une caresse musicale. Le bateau suit les
mouvements du bassin… de navigation (et vice versa !) Vous vous
endormez dans les bras, bercés par les vagues et vous réveillez avec les
rires des mouettes.
10- « La mer est ton miroir, tu contemple ton âme » (C. Baudelaire). Une croisière en voilier est la meilleure aventure pour se découvrir, confirmer sa flamme et … se jeter à l’eau !
Pour vous aider à ne pas oublier l’indispensable ou même l’accessoire, je vous propose une liste que vous pourrez compléter en fonction de vos désirs particuliers.
Préférez les sacs souples pour vos bagages : plusieurs petits sacs plutôt qu’un gros, certes moins pratiques à transporter mais surtout moins encombrant à bord qu’une valise rigide et plus facilement rangeables.
A ne surtout pas oublier : les protections.
Contre le soleil :
En mer la luminosité est 2 fois plus importante qu’à terre du fait de la réflexion sur l’eau. Même si le soleil ne darde pas pleinement ses rayons, la lumière du jour est intense. Il est indispensable de prévoir
– des lunettes de soleil 100% UV d’indice 3 voire 4
– une crème solaire IP 30 minimum
– un couvre-tête : un bonnet a l’avantage de protéger aussi du froid si vous naviguez hors saison, un chapeau ou une casquette protège plus largement du soleil.
Contre la déshydratation :
En mer, l’air marin iodé et salé peu vous déshydrater plus rapidement qu’on pourrait le penser et sans qu’on s’en aperçoive. La soif, même inconsciente, peut aussi être un facteur de déclanchement de mal de mer.
Contre cela des petites bouteilles d’eau vous seront proposées, de manière à pouvoir vous abreuver en permanence sur le pont, sans avoir à descendre à l’intérieur à chaque nécessité de quelques gorgées.
Cependant, comme vous l’avez peut-être entendu, la pureté de l’eau en bouteille ne coule pas toujours … de source !
Je vous recommande donc de vous enquérir d’une gourde de 0.5l (maxi) ; filtrante si possible, de type Berkey ou Oko, par exemple.
Pour éviter les blessures :
Il est indispensable d’éviter de se déplacer pieds nus sur un bateau. Les éléments d’accastillage sont nombreux sur le pont. De même que les marches qui imposent des gestes peu habituels pour un novice, a fortiori du fait des mouvements du voilier en navigation.
Prévoyez des chaussures adaptées à la pratique de la voile : de préférence des chaussures bateau, sinon des baskets souples (à semelles claires pour éviter le marquage du pont).
Si vous disposez d’une paire de bottes, prenez-la aussi (si possible des bottes de voile). Eh oui les embruns peuvent vous rincer les pieds sur le pont.
Des gants ou mitaines de sport si vous comptez participer aux manœuvres, l’idéal étant des mitaines de voile.
A proscrire :
Les chaussures de ville, de sécurité, de montagne, inadaptées au bateau.
Les sandales et autres « Tongues » qui ne protègent en rien.
Contre le froid et l’humidité.
En mer vous serez toujours plus exposé au vent et la chaleur ressentie sera moindre. Pour une température identique, si vous seriez à l’aise en T-shirt à terre, vous supporterez aisément un habit en polaire en mer.
Prévoyez au moins 3 couches de vêtements : une sous-couche du genre T-shirt, préférentiellement un T-shirt de sport en tissu technique qui évacue l’humidité corporelle ; au moins un vêtement chaud tel que polaire (préférez les polaires aux pulls en laine qui sont inefficaces une fois humides) ; un coupe-vent, a minima déperlant, sinon imperméable tel que veste de quart ou ciré. Un ciré intégral avec pantalon ou salopette pourra être apprécié.
Des gants (ou mitaines) de sport.
A éviter :
Le K-way ou similaire, totalement inefficace.
Les gants en coton, laine (inopérants une fois mouillés) ou cuir (s’abime à l’eau de mer).
Contre le bruit
Au mouillage ou au port, on peut se trouver dans un environnement bruyant, le clapot contre la coque, qui est une bonne caisse de résonance, peut vous gêner pour dormir .
Prévoyez des bouchons d’oreilles.
Optionnellement :
A la belle saison (juin à septembre) si vous aimez vous étendre sur le pont inondé de soleil, ou si vous aimez nager en pleine mer, vous apprécierez d’avoir pensé à vos maillot et serviette de bain.
L’avitaillement est inclus et à bord (excepté les produits alcoolisés) mais si vous souhaitez emmener des mets ou boissons particuliers, ne vous en privez pas.
Un traitement contre le mal de mer si vous en avez un qui vous convienne particulièrement. Autrement le Mercalm est à bord et à discrétion du skipper.
Tout ce que vous souhaitez apporter… à condition qu’un container ne soit pas nécessaire au transport J.
Si vous oubliez, c’est mieux ! ça allègera votre bagage …
… à moins que cela ne fasse partie de vos indispensables en voyage :
Les draps et oreiller ; le service literie composé de drap, couette et oreiller houssés est inclus dans toutes nos offres.
De même que le linge de toilette (serviette + gant)
Dernier point
Penser à prendre votre ordonnance si vous suivez un traitement pharmaceutique en cours (en cas de renouvellement nécessaire ou de contrôle douanier).
Votre sac est maintenant complet et prêt à être bouclé. Il n’y a plus qu’à vérifier votre billet de train ou d’avion pour Lorient et venir profiter de votre croisière sur INTREPID !…
Qui est mis sur écoute a tout intérêt à bien s’entendre avec le barreur.
A l’entrée du port, la bouée le prouve. Rien ne vaut l’immobilisme pour remonter du creux de la vague.
Moins t’as d’assiette, plus tu prends la tasse. (Archimède)
La mer efface la trace des bateaux pour leur permettre de disparaître à l’horizon.
Le marin a rarement de vague à l’âme. Celles qui l’entourent lui suffisent.
Egale pour les gros yachts et les petits voiliers, la marée réduit à coup sûr la fracture sociale.
La mer est comme la femme, une fois formée, elle fait chavirer les hommes.
Lavé ou non à grande eau, le pont permet toujours de traverser les pieds au sec.
En embarquant deux termites sur un bateau en bois, Noé fit preuve de courage.
Je me demande quelle serait la profondeur de l’océan sans les éponges. (S. Wright)
Tout flotteur vire aux dépens de celui qui tient l’écoute. (un skipper de cata)
Qui veut aller au fond des choses fera bien de relever la quille.
On peut très bien renvoyer un génois sans froisser l’orgueil italien.
C’est bien beau de mener quelqu’un en bateau, c’est encore mieux s’il sait border les voiles.
Qui aura le vent dans le dos le lundi de Pâques risque aussi d’y avoir un poisson.
Qui ne change pas de cap a toutes les chances d’atteindre sa destination, surtout par vent arrière.
Le pessimiste se plaint du vent, l’optimiste attend qu’il tourne et le réaliste borde les voiles.(William Arthur Ward)
Les vrais paradis sont les paradis qu’on a perdus. (Marcel Proust, avant le GPS !)
Le monde est un spectacle à regarder et non un problème à résoudre. (Jules de Gaultier)
Dieu a créé la mer et il l’a peinte en bleu pour qu’on soit bien dessus.
La mer est un immense désert où l’homme n’est jamais seul, car il sent frémir la vie à ses côtés. (Jules Verne)
La meilleure manière de quitter le port de vue est de fermer les yeux. (un plaisancier qui écoute trop la météo !)
Toute l’eau de la mer ne peut pas couler un bateau tant qu’elle ne rentre pas à l’intérieur.
Même salée, l’eau est mouillée. Ce n’est pas par hasard. (Almanach du marin breton)
Le vent, la vague, l’étoile … vous répondront : Il est l’heure de s’enivrer! (Charles Baudelaire)
Par temps de cochon, je reste au port. (F. Michon)
A force de se pencher sur la mer, les étoiles sont tombées dedans. (un poète inconnu)
Par vent debout, le bateau s’arrête, quand le vent se lève, le bateau repart.
Printemps ici, automne en Australie, serait-il impossible que tous les marins du monde soient heureux en même temps ?
Le Vendée Globe va si vite que les coureurs n’ont plus le temps de poster leurs cartes de voeux.
Celui qui ne voit rien d’étrange n’a jamais regardé un homard en face. (Villiers de l’Isle Adam)
Il faut avoir vraiment faim pour avoir un creux de sept mètres. (S. N. Haques)
Il ne faut pas confondre le mal de mer et le complexe d’Oedipe. (Sigmund F.)
A l’approche du réveillon, pensons à toutes ces bouteilles de champagne fracassées contre des bateaux.
Rien n’interdit d’appareiller pour l’Ile de Pâques le jour de Noël
Ce n’est pas en jetant du Prozac à la mer, qu’on sort d’une dépression. (Un navigateur solitaire)
Si vous voulez aller sur la mer sans risque, n’allez pas en bateau mais allez sur une ile !
Le poisson est le chameau de la mer, la preuve, il n’a jamais soif
En mer, rien n’empêche que le mardi soit jour du poisson
Qui remonte sans cesse du poisson dans son spi doit ouvrir une conserverie.
Ne point attendre la soif pour tirer l’eau du puit !
La mer réjouit notre âme, parce qu’elle est, comme elle, aspiration infinie et impuissante, élan sans cesse brisé de chutes, plainte éternelle et douce ! (Marcel Proust)
Les perles !
C’est parce que la terre est ronde que le premier janvier tombe le même jour sur toutes les mers du monde !
Aucune partie du trou qui ne peut excéder 160 mm dans aucune direction, est à plus de 210 mm du sommet. (règles de l’Europe !)
Ce n’est pas dire, qu’il faut faire, c’est faire qu’il faut faire. (réel proverbe maritime !)
Eau tarie, pas besoin de foc. (dicton absurde ! )
En mer, comment tu fais demi-tour ? (un citadin qui n’a jamais été sur l’eau)
On arrive au port, il faut mettre les airbags ! (un plaisancier occasionnel)
En voilier, il faut se méfier des courants de fond ! (le même plaisancier occasionnel)
Quand mon épouse m’a proposé de partir faire une croisière en famille, j’ai cru qu’elle plaisantait. Elle a ri, car elle me connaît. »Non ! pas une croisière en paquebot, mais en voilier ! » J’ai hésité, car je pense être sujet au mal de mer… Mon épouse m’a finalement convaincu, et nous voilà partis avec nos trois enfants de 4, 7 et 15 ans.
Je ne regrette qu’une chose : que ce soit terminé.
On a navigué sur un magnifique voilier, Intrepid, barré par un skipper très pro. Les enfants étaient ravis de voir des dauphins et des poissons « en vrai » ! Le bon air iodé du large, le soleil : tout ce qui est bon pour le corps et l’esprit ! Envolés le stress et les soucis de la vie courante.
Nous n’avons en rien »lutté contre les éléments », mais tutoyé la nature. Que les ciels changeants envahissant tout l’horizon, si bas et rectiligne, sont magnifiques ! Ca fait tant de bien à l’esprit ! C’est si apaisant ces mouvements du bateau sur les vagues, le vent iodé sur nos visages et … un peu d’humidité marine, mais qu’importe : le climat est bon. Nous en apprécions ces moments humides, un rien vivifiants et qui conservent toute la beauté des paysages marins.
Le plaisir de filer vent arrière, de surfer sur les vagues… La légèreté de ce grand bateau costaud m’a épaté. Ma femme et moi nous sommes même essayé aux manœuvres durant cette croisière en famille et appris quelques rudiments de la navigation. Que c’est beau, une cathédrale de voiles sous le vent !
Mais ce bateau, bien qu’impressionnant par sa puissance, est aussi formidablement confortable avec ses cabines doubles, ses salles d’eau agréables et son grand carré avec cuisine américaine.
Les cotes vues de la mer sont superbes quel que soit le temps et la lumière et offrent une dimension quasiment magique.
Et on n’a pas fait que tirer des bords : on a aussi mouillé l’ancre dans des petites criques, loin des plages, pour le plus grand bonheur des enfants… Et le nôtre !
Quant à mon mal de mer, hé bien… en suivant les conseils de Jean, le skipper, je l’ai si peu ressenti tant il a si vite laissé la place au plaisir.
Cette croisière en famille a donc été une superbe expérience de bien-être, à recommander à tous ceux qui veulent se défatiguer de la vie trépidante. C’est décidé, on y retourne l’année prochaine ! Nous sommes devenus Intrepid adict !
Un seul conseil : choisissez bien votre équipage. Nous, avec Jean, on est vraiment bien tombés. Il ne plaisante pas avec la sécurité, ce qui permet de profiter pleinement de cette croisière exaltante et apaisante, en toute sérénité !
Intrepid voilier course-croisière confortable, un Sun Fast 52 qui est le premier bateau de série dans ces dimensions (52 pieds, 15,85 m) destiné à la croisière rapide et la course (dans sa version Régate) et voilier amiral de la flotte Jeanneau !
Le confort de la vie à bord a pourtant été la priorité, avec sa grande cuisine « à l’américaine » dotée de 2 bacs éviers, 2 réfrigérateurs totalisant 120 litres de volume et son grand équipet à agrumes.
Les propriétaires successifs ont effectué quelques réaménagements qui donnent un caractère d’exception à ce rapide monocoque.
Les cabines dans l’esprit de la version « Propriétaire » : les bannettes sur tubulures alu ont laissé place à de confortables couchettes de mousse épaisse et ferme, recouverte de skaï blanc ou d’Alcantara. Deux cabines doubles à l’avant ont été aménagées, dont l’une, spacieuse, dispose de nombreux équipets.
2 grandes salles d’eau avec eau chaude et mitigeur, douche, toilettes, équipets de rangement, portant à cirés, cuves à eaux noires, desservent les cabines avant et arrière.
Le confort n’a pas été oublié non plus à l’extérieur. Le cockpit en teck apporte une franche touche d’esthétique et de douceur chaleureuse à l’immaculé du pont.
Une douche d’eau douce à la poupe vous rincera une fois remonté de votre bain, sur la plateforme arrière.
Les sensations prodiguées par la puissance de ce bateau seront d’autant plus appréciées qu’elles seront ressenties dans un confort optimum.
En cela « Intrepid » est exceptionnel. Une signature de l’époque, un vrai gage du présent au quotidien.